Le 13 avril 2011
Au japon, une ville victime du phénomène de « liquéfaction des sols »
Située à quelque 200 kilomètres de l’épicentre du séisme, la ville d’Urayasu dans la préfecture de Chiba semblait trop loin pour être sinistrée. D’ailleurs ici, il n’y a pas eu de tsunami et aucun bâtiment ne s’est effondré. En revanche, un phénomène digne d’un film de sciences-fiction s’est produit : la liquéfaction des sols.
Avec les vibrations du séisme et le tsunami, le sol affaibli et saturé d’eau d’Urayasu a perdu la totalité de sa consistance, favorisant l’enfoncement des objets lourds situés en surface.
De très grandes quantités de boue sont par ailleurs sorties des fissures du sol.
La boue a désormais séché, mais la ville, laisse toujours place à un paysage de désolation : les rues sont déformées, les maisons enfoncées dans le sol tandis que les bouches d’égouts, elles, ont été élevées par les coulées de boue quelque 3m plus haut.
« C’était comme si nous surfions », a raconté Chiharu Asami, un habitant d’Urayasu au Washington Post. « Nous pouvions voir le sol bouger, les poteaux téléphoniques s’affaisser et tomber de 2m, à mesure que la boue sortait. Elle est montée jusqu’à mes chevilles et même une fois que l’eau est partie, la boue est restée une semaine« .
http://realinfos.wordpress.com/2011/04/13/japonliquefaction-et-si-le-pire-arrivait/