Journal d'une impuissance (23 Mai 2010)

13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 13:05

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23 mai 2010 (34 ème jour)

Depuis quelques jours, une rumeur circule laissant supposer qu’une autre fuite existe, elle vient d’une autre plateforme de forage située à quelques miles de la catastrophe principale. Elle aurait démarrée aux alentours du 30 avril. Les réponses la concernant fournies par les différents organismes officiels, sont soit le silence, soit des fins de non-recevoir. C’est cette obstination à se taire qui fait monter les interrogations dans l’esprit de tous ceux qui s’intéressent de très prés à cette fuite dans le Golfe du Mexique.
Est-ce que les coïncidences et le hasard peuvent être les seuls intervenants. Nous sommes pour mémoire à plusieurs alertes graves dans ce golfe ou à proximité, en incluant cette rumeur, c’est donc le 6ème accident de plateformes en moins d’un mois:
20 avril – Deep Water (qui fuit toujours)
1er mai - Deux plateformes cessent leurs opérations pour des raisons de sécurité (une a été évacuée)
3 mai - Une unité de forage mobile coule rapidement sans faire de dégâts
13 mai - La plateforme gazière Aban Pearl coule au large du Venezuela

A moins que les gros tremblements de terre dans la zone depuis le début de l’année aient pu avoir une incidence sur cette série noire

Légende :
2) 7.2 - Baja California, Mexico le 04/04/2010
4) 8.8 - Off Shore Maule, Chile le 27/02/2010
7) 7.1 - HAITI le 12/01/2010

BP maintient que le Corexit est le meilleur des dispersants, et l’écrit même dans une lettre à l’Agence pour la Protection Environnementale (EPA)

Dans son édition de juin 2005 le CEDRE (Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), on trouve notamment page 47, les précautions d’emploi sur les dispersants. Ce sont les mêmes que dans les épandages de pesticides (masques, gants, lunettes etc.…), on comprend mieux les inquiétudes de l’EPA dans le choix des produits qui sont déversés dans l’océan.

Voir le guide (édition juin 2005)

http://www.cedre.fr/fr/publication/guides/dispersant.pdf

Il est très difficile de nettoyer les marais de la Louisiane, ils venaient d’être aménagés pour parer à des tempêtes majeures comme Katrina qui avait tout ravagée sur son passage, ils sont constitués de petits canaux ou le brut s’engouffre. Le feu ne semble pas être la solution car il est probable que le pétrole ne brûle pas à cause de l’humidité et que la végétation soit la seule à brûler, ruinant ainsi tout le bénéfice des marais qui sont un rempart aux vents du large (quelque soit la force).

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